Agricol
courrier a tous les producteurs de legumes de la loire Suggérer par mail

Cher collègue producteurs de légumes de la Loire,

Je suis M. Albert Delimard maraîcher retraité, membre associé de la chambre et donc, représentant à ce titre de la filière maraîchère à la chambre d’agriculture de la Loire.

Je me permets de vous adresser ce courrier suite à une réunion des maraîchers qui s’est déroulée fin Novembre chez Marc Rivoire à Maringes, en présence des représentants du Bureau technique des maraîchers 69, du groupement technique des maraîchers 42 et de l’association Rhône-Loire de développement de l’agriculture biologique.

L’objectif de cette rencontre était de s’accorder sur les moyens d’obtenir de la chambre d’agriculture de la Loire un appui technique supplémentaire, en s’inspirant de l’exemple du Rhône.

En effet, nous faisons tous le constat que la chambre d’agriculture de la Loire accorde peu d’importance à l'appui technique en maraîchage alors que dans cette branche nous avons la chance d'avoir un nombre d’installation important, particulièrement en maraîchage biologique.

De plus nous constatons tous l’intérêt croissant des consommateurs à acheter des produits locaux en vente directe et l’accompagnement technique des producteurs est une assurance pour l’avenir de notre filière

qu’ils soient conventionnels ou biologiques, en circuits courts ou circuits longs.

Dans ce contexte, il est impératif d'avoir un véritable appui technique pour les producteurs, notamment pour orienter au mieux les nouveaux installés qui ont parfois du mal à comprendre les réalités du terrain.

Mais, les professionnels en place ont eux aussi besoin d’accompagnement afin de se projeter et de pérenniser cette filière car l'innovation vers des méthodes alternatives pour protéger les consommateurs et prendre en compte le fonctionnement de la biodiversité, est un enjeu majeur.

Par ailleurs, le fait que le département de la Loire manque d’appui technique maraîchage est un très gros handicap pour instaurer un dialogue avec la SERAIL (station d’expérimentation légumière Rhône-Alpes), créant une difficulté à vulgariser les résultats produits par la station.

Après des demandes insistantes et laborieuses, nous avons obtenu une date de réunion avec la chambre d’agriculture de la Loire.

Elle est prévue le 2 février à 14h00 dans les locaux de la chambre d’agriculture à St Priest.

inutile de vous deolacé

 

 

Comme la chambre agriculture de la Loire en la personne de raymond vial vient de nous informer. Qu'elle voulait recevoir seulement une petite délégation de représentants de la filière. Donc inutile de vous déplacé. mais N’hésitez pas à me faire remonter vos remarques à me contacter ; je peux personnellement vous rendre visite sur votre exploitation pour faire connaissance et vous apporter plus de détails.

 

Si vous pensez que notre filière a besoin d'aide sur le plan technique, et dans la mesure où vous êtes en accord avec notre démarches vous pouvez me renvoyer cette lettre avec vos coordonnées et signés cela nous servira à justifier et appuyer notre demande

Albert Delimard

06 72 35 77 62

48 route de grenet

42 170 Saint-Just st Rambert

contact@albertdelimard.com</a>"><a href="mailto:contact@albertdelimard.com">contact@albertdelimard.com</a>

www.albertdelimard.com

 

 

 

je vous donne la liste provisoire des producteurs qu

i serons présents à cette réunion

Éric buisson GTLM

Gaëtan gaillard représentant syndical section légumière

Marc Rivoire bio

Maxime PIOTEYRY bio legume en gros

Benoît Bernin petit producteurs conventionnels

Gauthier thevnon installés depuis huit ans

et moi-même Albert delimard

 

 
la lutte integree c' est quoi? Suggérer par mail

Expliquer ce qu‘est la lutte intégrée en culture maraicher

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Pourquoi faire de la lutte intégrée

Les difficultés de cette méthode

Pourquoi communiquer sur le sujet

1. Expliquer ce qu’est la lutte intégrée : La lutte intégrée c’est faire avec ce que l’on a, Favoriser ce qui est positif, Ne pas vouloir imposer sa loi.

Explication : nos légumes, fruits qui sont des cultures longues, aubergines, poivrons, courgettes, tomates, (7 mois de cultures) sont souvent envahient par des insectes négatifs (doryphores, pucerons, thrips, araignées rouges, ext). Mais dans la nature, ces insectes on des prédateurs naturels : coccinelles, perces oreille, chrysopes et une multitude d’insectes que l’ont ne peut observer qu’avec une loupe. Le principe de la protection intégrée est de favoriser par tous les moyens ses auxiliaires et d’en intégrer d’autres si elles ne sont pas suffisamment nombreuses ou d’introduire d‘autres espèces plus efficaces pour endiguer les populations de ravageurs.

2. Pourquoi faire de la lutte intégrée : La protection intégrée a l’immense avantage de ne pas utiliser de pesticide : Sécurité du produit pour le consommateur, Suppression d’un travail contraignant pour l’agriculteur, Pas de délais pour récolter après les traitements. L’avantage principal de cette méthode est qu’au fil des années la faune favorable sera favorisée et se développera spontanément ( chose qui n’était pas le cas ces dernières années) De plus, les auxiliaires pouvant se multiplier pourrons aller dans les cultures voisines donc les agriculteurs qui ne pratiquent pas cette méthode en tirerons un avantage C’est certainement la seule méthode d’avenir qui va rester aux agriculteurs devant l’interdiction d’emploi de toutes les matières actives et supprime la pollution (de l’air et des courts d’eau).

3. Les difficultés de cette méthode : La principale difficulté est qu’il faut acquérir des connaissances très importantes du biotope de nos cultures, C’est une vraie CULTURE de la culture A tout moment, il faut définir quelles espèces sont présentent, en quelle quantité et comment faire pencher la balance favorablement. De plus, Saint Rambert est une petite zone maraîchère isolée, difficulté de s’approvisionner en auxiliaires et difficulté de déplacer un technicien pour un si petit bassin de culture maraîchère.

4. Pourquoi communiquer sur le sujet : Car à l’aube d’un nouveau mode de vie, il faut que les consommateurs prennent conscience que si c’est bien de faire attention à ce que son automobile ne rejette pas trop de co2 dans l’atmosphère, il est aussi important de faire attention à sa nourriture et ne pas se focaliser sur le prix. Et s’il est bien de faire du commerce équitable avec des pays lointains, il serait plus urgent qu’un dialogue ce crêt avec les producteurs locaux. Mettre en avant la fraîcheur de nos produits, leurs vertus et tous les efforts que l’ont fait pour assurer cette qualité. Il faut que les consommateurs trouvent un intérêt à manger nos produits frais et de saison.

En tant que président de la section maraîcher de la Loire, il est de mon devoir d’informer tous les agriculteurs, les élus et tous les acteurs en charge de la direction de l’agriculture qu’il faut travailler dans cette voie afin que notre agriculture puisse avoir un avenir.

Nous devons donner confiance et plaisir a consommer nos produits qui doivent être rémunérés à leur juste prix
Car un jour il faudra bien arrêter de subventionner l’agriculture

Ces aides ne sont la que pour gérer les erreurs de gestion du passé
De plus les consommateurs qui sont aussi les contribuables ne
comprennent pas tout a la complexité et aux mécanismes de ses subventions

voire photos lutte integre

 

 

 

cite a voir

http://www.koppert.com/

http://www.iftech.fr/

http://www.biobest.be/