histoire de noel 2014 d un retraite Suggérer par mail

Histoire d’un retraité pour ce noël 2014

je vais vous faire partager une image qui trotte dans la tête comme si cela s'était passé hier

pourtant la plupart d'entre vous auront des difficultés à imaginer

l’histoire se passe dans une famille de modestes paysans dans un petit hameau du haut forez entre, loire et haute Loire.

C’est, il y a très longtemps par une belle journée d'automne, toute la famille est partie au champ récolter<< les patates>> pour consommer l'hiver et pour engraisser les cochons .

seule la petite Anacia et rester pour garder la ferme. Malgré son très jeune âge,elle est très heureuse de cette responsabilité. Elle devra rester seule tout l'après-midi mais en contrepartie il n'y aura personne pour lui dire.

Ma petite Anacia va au puits nous cheché de l'eau.

Ma petite Anacia rentre du bois pour entretenir le fourneau.

Ma petite Anacia va lever les oeufs au poulailler.

Et la liste est longue

Alors pour savourer ses rares instants de liberté elle est montée sur le promontoire de la grange et comme pour profiter pleinement des rayons du soleil, elle c'est blottie contre les grosses pierres de l’angle de la porte.

Elle tient dans ses bras une poupée faite de vieux chiffons dont les cheveux ne sont que quelques vieux fils de laine récupérer sur un vieux pull , ce qui donne un aspect frisée à la coiffure .la bouche est confectionnée de deux fils de laine rouge et Anacia a sortie de sa poche son mouchoir pour essuyer le plus tendrement du monde les larmes virtuelles des yeux de son poupon, pourtant ses yeux ne sont représentés que par deux vieux boutons ébréchés de couleur différentes.

Elle lui dit : la vie et dure et mechante et le adultes ne comprennent rien.Maisil ne faut pas pleurer car moi du hautde me huit ans je te protégerai et je créerai pour toi un monde meilleur.>>

elle explique a son poupon que sur le marché de grand ville, là ou il y a la belle et grande église avec les vitro de couleur. Elle a vu chez un marchand forain des quilles de bois avec un cercle de peinture bleue en leur sommet, attacher en fagot de neuf. Elle explique que bientôt elle pourra jouer avec, car ses parents auront assez d'argent pour les acheté . (un rêve)

Pourtant a l'époque des jeux de quilles de bois ne devait pas coûter bien cher car pour les confectionner il ne fallait que quelques chutes de bois et un tour actionné par une pédale a pied.

il faut croire que les gents de cette époque étaient très riches en sagesse car il possèdent beaucoup de choses que l'on a perdues.

les jeux virtuels existaient déjà mais ils étaient faits seulement d'amour et sans microprocesseur.

il ne connaissait pas le mot écologie pourtant c'était la base même de leur vie .

on ne parlait pas de recyclage pourtant tout ce qui pouvait se récupérer était réutilisé.

on ne parlait pas d'économie durable pourtant ce mode de vie aurait pu durer éternellement, sans perturber le moins du monde notre planète.

Mais mon histoire avec la petite Anacia ne s'arrête pas là car elle m’a glissé à l'oreille : que chaque fois que son papa allait au marche vendre le veau. Elle allait avec ses sœurs guetté sur le chemin son retour car il revenait toujours avec une couronne de pain blanc qu'il tenait fièrement sur un bâton de bois dans son dos. il ne devait pas manger du pain blanc tous les jours car ils n avaient que quatre vaches.

Anacia a grandi elle c'est marier à 21 ans. Deux ans après sont union son époux est parti a la guerre de 14 elle restera séparée de son jeune mari quatre ans. la dernière lettre qu'elle a reçue du front l'informe qu'il est passé en première ligne . qu’ Il est angoissé et qu'il a peur, il lui dit qu’à c’est endroit c'est un déluge de feue, de ferre , de bruit et l’on peut sentir la mort . Et il termine sa dernière lettre en lui disant que le lendemain il est prévu qu'ils aillent à l'assaut.

puis elle restera sans aucune nouvelles, pour apprendre enfin quatre mois plus tard qu'il est vivant mais prisonniers a Limburg

elle retrouvera sont marie

elle résistera à la peste noire

elle traverse une autre guerre

elle fut veuve 40 anne plus tard

cette petite Anacia c'est ma grand-mère et au vu de sa vie je comprends que je devenais le poupon de son enfance lorsque elle essuyait du revers de son tablier, le plus tendrement du monde mes larmes pour me consoler de mes petits chagrins. Tous en me disant à mots cacher qu'elle était là pour me protéger et qu'elle ferait tout pour construire pour moi un monde meilleur

ce monde meilleur nous l’avons mais notre éblouissant confort doit nous aveugler

Alors aujourd'hui l’on rêve d’un autre monde, soucieux de l’écologique un monde où il n'y aurait plus de gaspillage plus de pollution avec une économie viable et durable avec de vrais valeur humaine

en fin de compte aujourd'hui l'on rêve au monde que l'on a détruit en cherchant note confort.

Alors en ce jour de Noël je veux bien croire à regarder les progrès prodigieux que notre société a accompli en trois générations que l’ on peut en toute honnêteté réussir à refaire une société plus écologique sans renier totalement à notre confort si nous le voulons vraiment cela devient possible

je vous souhaite pour cette année 2015 beaucoup d'événements heureux. Je souhaite que nous puissions apprécier tous les bienfaits que notre société nous apporte. Il est inutile de s'inquiéter pour demain.

mais notre bonheur nous appartient c'est à nous de le créer en vivent modestement de ce que la nature veut bien nous donnée

avec mes meilleurs vœux pour l'avenir

Albert Delimard petit-fils d Anacia Gagnaire né le 18 juillet 1891 à Malvalette 43 et épouse de Noirie Antoine mon grand-père mariage célébré le 18 juin 1912 à st Rambert sur loire

très heureux d'avoir partagé cet instant avec vous.

Comme aujourd'hui nous avons la possibilité de communiquer très facilement

hésitez pas à faire part de vos ressentiments. Je me ferai un plaisir de vous répondre

qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui pour sauver notre planète

J'ai fait comme le colibri !

La légende du colibri

Colibris tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi, son fondateur :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part.

http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/la-legende-du-colibri

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