un noel bien particulier 2020 Suggérer par mail

Dans les pas d’un maraicher aux camps

Un homme marche d'un pas décidé, dans une direction précise (mais où va t’il, si sûr de lui, équipé de toutes les dernières connexions électroniques ? ).

Il y a 9 millions d'années, les êtres humains marchaient, courraient, pour fuir devant les prédateurs. À l’époque, ils n'étaient que des chasseurs-cueilleurs. Ils évoluaient au gré des saisons dans les forêts primaires pour chasser et se rendre là, où abondait la nourriture.

À l'inverse des léopards ou autres carnivores de l'espèce, les êtres humains n'étaient pas très rapides pour courir après leur repas, ni même forts comme des ours, ou vifs comme des poissons... Ils ne savaient pas non plus voler comme les oiseaux !

Alors, dans ce contexte, ils ont été obligé, pour survivre, de compenser leurs carrences par leur intelligence.

Ils se sont mis à cultiver des céréales, ont mis au point des méthodes pour les conserver. Ils ont construit des moulins dans les vallées, en utilisant la force motrice de la rivière pour moudre leur grain.

Forts de leur intelligence, ils ont empierré les chemins pour y accéder plus aisément avec les animaux de trait qu'ils avaient su domestiquer.

Dailleurs, en errant de- ci, de-là, dans nos campagnes... Souvent bordés de noisetiers, on peut encore voir les vestiges de ces étroits empierrements.

Je m'imagine ces tombereaux d'autrefois chargés de boges (sacs), en toile de jute transportant leurs précieux chargements. J'entends le grincement chaotique des roues à bandages, qui, par saccades, avancent péniblement de pierres en pierres.

Alors, les hommes se sont projetés sur des routes pavées en pierres de taille.

Cela ne suffit pas encore... Pour être toujours plus efficaces et plus rapides, ils construisent des routes lisses et bitumées. Elles ont l'inconvénient à l'époque, d'être bien sinueuses, et moins durables. De nombreux nids de poule apparaissent à la sortie de l'hiver !

Puis, les Hommes parviennent à faire d'infinissables lignes droites bitumées, où l'asphalte demeure imperturbablement plate aux fils des saisons.

Comme ils sont très intelligents, ils se sont vite aperçus que les véhicules qu’ils ont conçus roulent bien trop vite sur ces si belle route...

C'est alors qu'ils ont créé les ronds-points, pour remplacer les anciens méandres des routes d'autrefois.

Ils ont aussi inventé les ralentisseurs, ceux-ci compensent largement les anciens nids de poule des routes jadis.

Avec leurs facultés mentales et leur esprit aiguisé, les hommes ont cru qu'ils étaient supérieurs à toute forme de vie.

Cependant, ils ont oublié l'essentiel :

LE PARTAGE DE LA PLANÈTE.

Cette précieuse planète, l'homme n'en a pas (l'hégémonie ) la domination !

Il la lui faut partager.

En effet, se rend-il compte de la moindre parcelle de vie du monde qui l'entoure ! C'est la somme d'un équilibre bien fragile. Les êtres humains ont tendance à ignorer qu’en prenant dans leur main la plus petite poignée de terre, ils portent ainsi des milliards d’être vivants (insectes, bactéries, champignons et virus de toutes sortes ! ). Dans quelques grains de terre, regorge plus de vie que d'êtres humains sur Terre. Malheureusement, nos yeux ne nous permettent pas de voir le combat acharné qui anime la vie.

Elle se nourrit, se développe et se multiplie sans relâche !

Il est difficile d'imaginer, que la plus minuscule de nos fleurs (sans avoir les moyens de se déplacer une intelligence géniale d'utiliser des insectes en les attirant par son nectar, son odeur et ses couleurs, à venir butiner son pollen ! Ainsi se multiplient leur gènes. Chaque plante a mis au point, pour déplacer sa progéniture des moyens astucieux. Le pissenlit profite du moindre souffle d'air pour faire voyager ses graines. Quant au Gaillet Gratteron, il se permet le luxe d'utiliser votre passeport, votre billet d'avion pour traverser les frontières ou bien encore, faire le tour du monde incognito, bien au chaud accroché à vos chaussettes. Les plantes sont suffisamment intelligentes pour se servir de nous à notre insu.Avec les rayons du soleil et le gaz carbonique elles savent fabriqué de la matière organique végétale indispensable à la survie des animaux des insectes et des champignons .elles sont aussi capables avec leurs racines d'extraire les éléments minéraux dans la roche et si dans la nature toutes ces plantes vous paraissent bien désordonnées elles ont pourtant chacune d'entre elles des fonctions précises à un endroit précis dans le but indispensable d'améliorer le sol.Si nous avons besoin d'elle pour survivre les plantes n'ont pas besoin de nous pour exister.

Ainsi tout fonctionne à merveille depuis des milliards d'années dans un équilibre harmonieux et imperturbable.

Voici maintenant, le côté le plus sombre de l'histoire.

Les hommes sont très intelligents.

Dabord, ils construisent des lances pour chasser et se défendre. Rapidement, ils mettent au point des arcs pour être plus performants, ils inventent la poudre à canon, (histoire que la destruction soit plus massive et cruelle.)

De fil en aiguille, leur intelligence leur permet de construire des bombes...

Un seul doigt, d'un seul homme s'abaissant d'un seul coup sur un seul bouton, et se serait l'humanité toute entière qui serait éradiquée en quelques secondes à peine de la surface du globe !

Les hommes, sur leurs ordinateurs, ont également créé des intelligences dites artificielles... Plus douées queux ??? Pour faire cela, ne faut-il pas être déjà sacrement intelligent !!!!!!!

Avec toute cette intelligence disséminée, ne pouvons nous pas être surpris qu'en 2020, un minuscule virus prenne une place aussi importante dans note actualité.

Oui, on est bel et bien effaré qu'en quelques mois, un si petit virus, mette sans dessus-dessous la planète entière !

Et pourtant, de virus il y a partout

Certains sont 50 000 fois plus petits que le diamètre d’un cheveu !

Une cuillère d'eau de mer contient autant de virus que d'habitants en Europe !

800 millions de virus se déposent chaque jour sur un mètre carré de terre !

Ils sont si petits, qu'on ne sait où et comment les classer : à la frontière entre le vivant et l’inerte.

En 1892, le biologiste russe Dimitri Ivanovskoïe fait les premiers pas vers la découverte des virus. (il travaille sur la Mosaïque du tabac, virus impactant les végétaux).

Le premier virus pathogène identifié chez l’homme est celui de la fièvre jaune, découvert par Louis Pasteur entre 1900 et 1902.

Par la suite, en 1930, les scientifiques mettent en avant la visualisation des virus grâce au microscope électronique.

De nombreux virus sont bénéfiques pour la santé humaine, particulièrement lorsque ils agissent en infectant d'autres organismes qui autrement seraient néfastes à l'homme. Le corps humain est rempli de virus. 8 % du génome humain est d'origine virale, (c'est-à-dire qu'il s'agit de restes d'anciens virus qui nous ont affecté et qui ont développé chez nous, une tolérance.)

La virothérapie pourrait être une science de demain. Elle aiderait à lutter contre le cancer.

Malgré tout cela, la chose la plus remarquable à propos de virus, c'est le nombre de mystères qu'ils détiennent encore !

Si ma grand-mère (qui a vécu les privations de 2 guerres) , nous croisait avec des masques sur la bouche et si je devais l'informer qu’il est obligatoire de remplir un formulaire pour se rendre à sa boulangerie... J' entendrai encore prononcer, avec une certaine inquiétude, ces paroles:

- "mais qu'est-ce qu'on verra mieux pauvre monde ?"

ou

-"mais où va-t-on pauvre monde ?"

Oui, il faut bien réfléchir où nous allons :

De la réflexion de nos choix et de la volonté de les appliquer dépendra la survie du genre humain et de l'avenir de notre si belle et vulnérable planète.

Certe, l'empathie humaine est une chose positive, cependant, ce n'est pas en portant des masques et en se refermant sur nous-mêmes que viendra la solution,

car la plus petite parcelle de vie œuvrera sans relâche pour déjouer nos barrières et prendra un malin plaisir à s'adapter à toute parade allant à son encontre ! Comme toute autre forme de vie qui nous entoure, nous devons nous aussi nous adapter à un environnement parfois hostile. Apprenons à faire avec, au lieu de lutter contre.

Nos vies, nous paraissent précieuses. Pourtant, elles ne représentent pas grand-chose dans l’immensité de l'univers. Notre planète Terre, dans cet équilibre fragile est bien petite dans ce si grand univers.

Dans notre galaxie, il y aurait des centaines de milliers d'étoiles comme notre soleil et il y aurait des centaines de milliards de galaxies dans l'univers.

Peut-être que demain, les scientifiques découvriront qu'il y aurait des centaines de milliards d'univers.

Cet univers, que l’on croit figé et inerte, est perpétuellement bouleversé. Les planètes se forment et se détruisent en explosions gigantesques, au gré de phénomènes difficiles à comprendre et a expliquer. Notre soleil n’ échappera pas à la règle, c’est juste une question de temps. Nos vies ne représentent pas grand-chose pris au piège de l'infiniment petit que l'on ne peut voir, et de l'infiniment grand, que l'on ne peut comprendre.

Alors, puisque nos vies font partie de ce fragile équilibre, apprécions chaque jour la chance qui nous est offerte, de pouvoir être dans l'instant présent.

Sachons pleinement vivre sans attendre et sans gaspiller le moindre souffle de vie, la moindre particule d'espoir !

Profitons de chaque instant, dans la JOIE D’EXISTER.

Toute vie comporte le risque, de perdre la vie.

Ne pas vivre pour survivre, avec l'angoisse de la peur, de la mort. Ne pas vivre sans jouir pleinement de sa vie !

Peut-être, avec notre intelligence, devrions-nous imiter le mode de vie des fourmis ?

L' objectif de vie de chacune d'entre elle est de vivre pour la collectivité, de vivre même si c'est au détriment de sa propre vie... Et les fourmis sont apparues bien avant notre venue sur cette belle planète. De plus, elles sont bien plus nombreuses que les êtres humains et forment une collectivité cohérente et harmonieuse.

Cependant, malgré leur intelligence, les êtres humains ont une faiblesse de taille !

Ce sont les seuls êtres vivants qui sont capables de se détruire entre eux. Nul autre être vivant ne détruit la vie sans raison, y compris les animaux cannibales, ne le sont, uniquement que pour des raisons de survie de leur espèce, et certainement pas pour des raisons économiques ou haineuses.

Même avec notre intelligence, nous ne resterons que des petites particules de vie, soumises aux même règles que toute autre forme de vie. Nous devons nous adapter ou disparaître !

S'adapter, ce n'est pas lutter contre, mais faire avec. Il en va de pair avec les virus !

Seul l'instant présent existe. L'instant futur n'existe pas.

Que nos vies soient longues ou courtes, la décision ne nous appartient pas !

Vivons l'harmonie, et le plein AMOUR envers les autres, en prenant soin de respecter les autres forme de vie aussi méconnues soient-elle.

Je vous souhaite à tous de vivre une vie intense et joyeuse le plus longtemps possible.

Une seule certitude demeure : nos vies sont éphémères et un jour, nous devons nous la quitter.

C'est une question de temps...

Apprenons à vivre avec le mystère. Puisons dans la nuit, la spiritualité qui élève, afin de trouver une once de lumière dans cette sombre expérience.

Si les étoiles du ciel disparaissaient...

Vous en chercheriez d'autres dans votre cœur, et en trouveriez bien davantage dans les yeux de votre voisin, recréant ainsi la plus brillante des voûtes célestes.

Si, durant cette nuit du 24 décembre, vous prêtez attention à votre ciel intérieur... Observez, scrutez... Vous y verrez une clarté céleste, même si faible soit-elle, ne la quittez plus des yeux... C'est peut-être la même étoile, qui a conduit autrefois les bergers à la crèche de Noël où s'y trouvait un nouveau-né bien démuni.

Celui-ci a su, malgré ses conditions précaires d'arrivée, nous éclairer. Il nous éclaire encore aujourd'hui malgré les aléas des siècles qui s'écoulent.

Noël n'est pas la fête des sapins illuminés, ni la fête des cartes de crédit...

Noël est la racine et le fondement actuelle de notre société.

Si nous oublions nos racines, nous ne pourrons pas tenir debout !

Durant longtemps, Noël a été le symbole de l'espoir pour nous construire un avenir de paix, dans la confection d'un monde meilleur.

À regarder la frénésie des fêtes de Noël de nos jours... c'est moi qui vous dit, non sans quelques inquiétudes:

- " Mais, qu'est-ce qu' on verra mieux, pauvre monde !" ou

- " Mais, où va-t-on pauvre monde ? ".

Merci de ne pas m’avoir quitté en route et d’avoir partagé avec moi ce texte que j'ai eu grand plaisir à écrire.

LÀ OÙ CROÎT LE PÉRIL , CROÎT AUSSI CE QUI SAUVE .

Cette tempête s'apaisera, mais les choix que nous faisons maintenant pourraient indubitablement changer le futur de nos descendances.

Que la petite lumière de Noël vous guide et vous éclaire.

Que chaque particule du temps vous apportent la joie et vous remplissent de bonheur !

Joyeux noël 2020.

Tous mes vœux vous accompagnent pour 2021. albert delimard écrit le 24 decembre 2020

Que les années qui se présentent à vous apportent à vos vies discernement, équilibre et sérénité.

Amour, paix et joie dans tous les cœurs !

 
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