Si je n'avais pas d'argent ,je vous offrirai mon amitié .si je n'avais pas d'argent je vous offrirai de l'amour. Si je n'avais pas d'argent je vous offrirai le bonheur .si je n’avais pas d'argent je serai un mendiant. Si j'étais un mendiant le ciel serait ma maison et je la partagerai avec tous ceux qui le voudront. Si j'étais un mendiant j'aurai froid l'hiver mais un peu de chaleur ferait mon bonheur . Si j'étais un mendiant j'échangerai un sourire contre un peu de nourriture . Si j'étais un mendiant je serai accroupi dans un coin de rue et personne ne me verrai .Pourtant  se mendiant serai t’ il si riche de toutes ces choses qu'il pourrait offrir et de toutes les connaissances qu'il pourrait partager  . Alors cet homme accroupi à l'angle  de ma rue possède-t-il toutes ces richesses ? . 
 Au lieu de mettre de l'argent dans le chapeau renversé de cet homme accroupi au coin de ma rue. Je décide m'accroupir à ses côtés .mais  rien ! Rien ne se passe… rien ! Au bout d'un long moment, comme  il a bien compris que j'étais son invité, si il dirige sa main dans la poche de son blouson tout délavé. il en sort un petit harmonica .il se met à jouer quelques notes d'une chanson triste. la Paloma.. La Paloma adieu , ma vie s'en va , mais n'est pas trop de peine . Pourtant dans de telles circonstances je comprends les paroles différemment : La Paloma à DIEU , le monde fou le camp , mais  n'est pas trop de haine.  Émerveillé par ce spectacle imprévu  dans un tel endroit les larmes me  viennent aux yeux et  comme par miracle les étoiles se mettent à scintiller et danser en cadence de ces quelques notes. Puis mon musicien remette son harmonica dans sa poche comme s'il ne fallait pas abuser des bonnes choses pour ne pas gaspiller peut-être ?. Plus rien ! Le silence refait.

Puis mon voisin décide enfin d interrompe le silence. J'entends une petite voix  qui dit <<la liberté c'est un choix et la liberté et la dignité ont un prix>> . Les propos de cet homme si démuni interpellent .

En quelques mots, il m'emmène au Sénégal sur l'île de Gorée. Il me dit<< là-bas il y a une porte qui donne sur l'océan ,c'est la porte de l'asservissement, c'est de là que partais les esclaves enchaîne .pour un voyage sans retour>> il m'explique que pourtant il y a des êtres humains captifs qui sont rester Digne et libre dans leur esprit .inversement il y a des hommes qui paresse libre et  qui sont asservie par les biens  matériels que leur  impose le mode de vie de notre société de consommation .    

Puis Le silence se refait rien plus rien ! Rien ! puis il se met à me parler il me fait voyager avec mes Nelson Mandela  en Afrique du Sud. il m'amène aussi aux indes le pays du Mahatma Gandhi. il m'emmène au Vietnam au pays de Hô-Chi-Minh   , et  là , il me dit je vais te raconter une histoire :<< dans les montagnes du Vietnam, une maman d'un foyer modeste demande à sa petite fille ce qu'elle voudrait comme cadeau . La petite fille lui répond qu’elle souhaiterait une chemise en nylon. sa maman lui dit ,que si elle veut une chemise en nylon elle l’ a lui  offrira . Mais, elle s’empresse  de lui  expliquer,  que c'est bien inutile  importer ce que nous avons déjà : Notre tailleur est le meilleur du village et il faut lui donner du travail pour qu'il puisse nourrir sa famille dignement , et lui avec son savoir-faire te confectionnera la plus belle robe . il  mettra tout son amour pour te la  confectionner  et lorsqu' tu iras au marché tu seras fière avec ta nouvelle robe de porter les couleurs de ton appartenance culturelle.>>
 mon orateur me dit<< car vois tu là-bas dans les montagnes du Vietnam chaque ethnie dans chaque village porte des costumes colorés à souhait ,mais chaque ethnie  a ses propres couleurs comme pour différencier et  amplifier leur appartenance culturelle . Et sur les marchés toutes ces couleurs se côtoient  et se  mélangent et là  les gens se rencontrent pour échanger leurs marchandises , partager les nouvelles de leur village tout cela crée un joyeux tumulte en bruit de fond que seul les éclats de rire d'ici et de la Vienne sur planter

A cet instant je pense : cet homme accroupi a-t-il tant voyager pour me raconter de si belles histoires du bout du monde. Sûrement pas ?. Mais seul son cœur a  voyagé et ses    yeux ont vu ,ce que les autres ne voient pas, tout cela  sans consommer la moindre particule de carbone.

puis après un long silence mon orateur reprend la parole
il me dit il y a pire encore….
<<Les éleveurs de bétail d'Afrique de l'Ouest ne peuvent plus vivre de leur travail.
Car les pays industriels leur vendent du  lait en poudre issu de leur surproduction à un prix nettement inférieur au coût de revient de la production locale de  lait cru , avec en plus une longue conservation !>>
Il me dit pourtant ce lait est un poison. Je me redresse le mot poison me choque un peu.
Il m'explique ce lait   est bien produit par des éleveurs  laitiers  de la CEE
mais les industriels pour faire de l'argent en extraient la matière grasse et tout ce que  cela peut leur rapporter  pour faire leur beurre.
La matière grasse de ce lait est reconstituée tout simplement avec de l’huile de palme produit en grande quantité  à bas prix en détruisant la forêt tropicale .
 Pour les populations qui  consomment ce lait  c'est un véritable poison sanitaire car si ce lait  est moins cher et qu’il se conserve mieux, les éléments  nutritifs nécessaires pour nourrir la population locale ni  sont plus  et Il est reconstitué sur place  avec de l'eau parfois de mauvaise qualité
Et c’est aussi  un poison pour l'économie du pays.
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Alors on peut se poser la question c'est homme si démuni  assis dans son coin de rue.
N'est-il pas aussi digne  que des dirigeants, bien-pensants, costumés  dont le bureau se trouve au 22e étage assis dans des grands fauteuils qui regardent des courbes économiques sur un tableau et prennent des décisions.
Bien sûr ceci n'est qu'un conte de Noël mais néanmoins certains faits sont bien réels et puis  la vraie  histoire  de Noël  c’est bien la même !il y a 2000 an un très grand homme un dieu   est  né 25 décembre  bien démuni lui aussi  dans une mangeoire    mais seuls  les bergers  inspirés  par les cieux  ont reconnu  sa grandeur .
Merci  , de m'avoir suivi dans mon délire jusqu'ici !!
Je vous souhaite un joyeux Noël de paix et de joie et de simplicité retrouvée. Car la simplicité est la plus grande richesse.
Pour  ce 2020 je vous souhaite beaucoup de bonheur et de partager des sourires. Car lorsque le dialogue est impossible les sourires restent, un moyen  d’ ouverture et de communication  positive .
Alors aujourd'hui je vous envoie plein de sourires virtuels. En espérant que nous aurons l'occasion de nous rencontrer  , pour se fendre la poire ( ou pour s’esclaffer de rire ) en énumérant nos   petites misères
Albert Délimard noël  2019